Proche et Moyen-Orient

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Emirats Arabes UnisOman
Service des objets perdus au Sultanat d’Oman

Une chaîne pour une montre

Par Jean-Marie Laurent

En janvier 2017, Jean-Marie Laurent accompagne un groupe Arts et Vie lors d’un circuit Oman et les Émirats arabes unis. Un programme combiné entre deux pays au contraste saisissant, où la démesure et la frénésie des Émirats décuplent l’impression d’authenticité et de sérénité au Sultanat. Deux voyages en un seul, en quelque sorte. Partout, des gens accueillants et un grand sentiment de sécurité. Une petite mésaventure rendit ce circuit particulièrement mémorable : un oubli, qui aurait pu entacher quelque peu le voyage, s’est finalement transformé quelques mois après en une belle anecdote. L’accompagnateur raconte…

Le désert de Wahiba, Oman
Le désert de Wahiba, Oman © J.-M. Laurent

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L’oubli

L’histoire commence un soir, à l’aéroport de Salalah, dans le sultanat d’Oman. C’est le dixième jour du circuit. La fin du voyage approche et la fatigue commence à se faire sentir.

Une adhérente parisienne oublie de reprendre la montre qu’on lui a fait enlever au contrôle de sécurité. Une jolie montre, qui possède une valeur financière certaine, mais qui a aussi une valeur sentimentale. Elle s’en aperçoit dans l’avion, entre Salalah et Dubaï, dernière étape du circuit avant le retour en France deux jours après.

Elle avertit aussitôt les hôtesses de l’air, et remplit une déclaration qui sera transmise à l’aéroport de Salalah au retour de l’équipage. En arrivant à Dubaï, je contacte également Nabil, le guide qui nous a fait découvrir Salalah et le Dhofar. Celui-ci se rend à l’aéroport la nuit même et récupère la montre, on ne sait par quel miracle, au poste de police.

 

Une chaîne d’accompagnateurs

Devant l’incertitude d’un envoi postal, nous décidons qu’il est plus prudent que la montre attende sagement le groupe Arts et Vie suivant pour être récupérée par l’accompagnateur, Olivier.

Mi-février, lorsque le groupe arrive à l’aéroport de Salalah, Nabil est déjà là. Il donne la montre à Olivier et conduit les adhérents Arts et Vie à leur hôtel, bien que le groupe doive être pris en charge par la suite par un autre guide.

Rentrée en France, à Uzès, où habite Olivier, la montre passe d’abord aux mains de Céline, une autre accompagnatrice Arts et Vie, amie d’Olivier et vivant à Montpellier. Céline confie ensuite la montre à son père, Michel, également accompagnateur, alors qu’elle lui rend visite quelques semaines plus tard en Île-de-France. Et comme je connais très bien Michel, vous devinez la suite…

Le Dubaï Creek
Le Dubaï Creek © D. Camara

Retour à sa propriétaire

C’est ainsi, que, après 3 mois de vagabondages et après avoir transité par 4 accompagnateurs, cette montre retrouva enfin le poignet de sa propriétaire !

Un beau témoignage de l’honnêteté des Omanais et de la grande chaîne constituée par les accompagnateurs Arts et Vie.

 

Découvrir le circuit Arts et Vie : Oman et les Émirats

 

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Géorgie
Le khatchapouri, la « pizza » georgienne

Le khatchapouri de Géorgie

Par Emmanuelle Bons

Bien que ses origines soient l’objet de controverses, le khatchapouri serait selon la légende un ancêtre lointain de la pizza italienne et aurait été importé en Géorgie par les légionnaires romains durant l’Antiquité. Ce plat national par excellence est servi partout, au restaurant comme dans la rue, et fait l’objet de plusieurs variantes locales. Rond et uniquement au fromage en une sorte de crêpe épaisse en Iméréthie, il est en forme de gondole et garni d’un œuf en Adjarie.

À lire également : Qu’est-ce qu’on mange en Géorgie ?

Si le temps vous manque ou que vous n’êtes pas sûr de vous, n’hésitez pas à utiliser une pâte à pizza toute faite achetée dans le commerce.

Ingrédients pour :

La pâte

  • 250 g de farine
  • 1 1/2 cuillère à café de levure chimique
  • 200 g de yaourt nature
  • 10 g de sucre
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • 150 ml de lait tiède
  • 2 pincées de poivre blanc
  • 1/2 cuillère à café de sel

La garniture

  • 200 g de féta râpée
  • 150 g de mozzarella râpée
  • 100 g de ricotta (ou à défaut 150 g de Gouda râpé)
  • 2 cuillères à soupe de yaourt nature
  • 1 pincée de poivre
  • 1 pincée de sel (peu, la féta étant déjà bien salée)
  • 1 oeuf
  • 1 noisette de beurre

Préparation

La pâte

Dans le bol du robot, mélangez tous les ingrédients secs à la cuillère.
Ajoutez le yaourt et l’huile puis pétrissez en ajoutant le lait progressivement jusqu’à obtention d’une pâte légère et homogène.
Formez une boule, filmez-la et la mettez-la au réfrigérateur pendant 1 heure.
Mélangez tous les ingrédients pour la garniture (sauf le beurre et les œufs) et réservez.

Façonnage et préparation de la garniture

Préchauffez votre four à 210° C.
Étalez la pâte en lui donnant la forme d’une gondole.
Posez en son centre la garniture aux fromages.
Badigeonnez les bords de la gondole de jaune d’œuf.
Enfournez 15 à 20 minutes.
Ouvrez le four, cassez un œuf au centre de la gondole, sur les fromages fondus.
Laissez cuire l’œuf quelques minutes.
Surveillez de près la cuisson car l’œuf ne doit pas sécher. Le jaune doit rester bien liquide.
Posez une noisette de beurre dessus dès la sortie du four. Servez chaud.

À découvrir avec les circuits : La Géorgie du Grand Caucase à la mer Noire et Balades géorgiennes

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Géorgie
Qu’est-ce qu’on mange en Géorgie ?

Qu'est-ce qu'on mange en Géorgie ?

Par Emmanuelle Bons

Encore très peu répandue en France, la cuisine géorgienne se révèle être une délicieuse surprise lors d’un voyage de l’autre côté de la mer Noire. Celle qui était autrefois considérée comme la « haute cuisine » de l’URSS, se situe au carrefour des traditions culinaires de l’Occident, du Moyen-Orient et de l’Asie occidentale… Voilà qui met d’emblée l’eau à la bouche ! Et malgré les invasions successives qu’a connu cette zone très convoitée, la gastronomie géorgienne a su conserver son authenticité et chaque région a gardé son identité. Quant à son vin, il est une véritable institution millénaire qui mérite d’être découverte… avec modération !

Vue sur l'église de la Trinité à Guerguèti
L'église de la Trinité à Guerguèti © C. Palaprat

Métissage de saveurs

Quel merveilleux étonnement pour les voyageurs au moment de se mettre à table en Géorgie : convivialité et générosité y sont les maîtres-mots ! L’abondance des mets sur la table et la joyeuse invitation à tout goûter promet de beaux moments de réjouissance ! La gastronomie géorgienne est simple mais savoureuse ; elle exploite tous les produits de l’agriculture et de l’élevage en y associant l’emploi des herbes et épices héritées de son histoire métissée. Elle rappelle par certains aspects la cuisine méditerranéenne, moyen-orientale ou même asiatique, puisqu’elle a recours aux ingrédients de ces régions.

Un festin géorgien conjugue souvent le tchachouchouli (du ragoût de bœuf ou de veau avec des épices), des kebabs à base de porc, de bœuf, de poulet ou de poisson, des petits pains à l’aubergine et aux noix, des salades de tomates et de concombres accompagnées de coriandre, de noix et de graines de grenade, du pkhali (boulettes de betteraves ou d’épinards) et deux plats incontournables : le khatchapouri, sorte de “pain au fromage” ; et le lobio, un plat de haricots cuits lentement avec des herbes aromatiques et des épices.

À lire également : la recette du khatchapouri

Khachapouri, plat typique de Georgie
Khachapouri © anastazy_kuznetsova

Et si les plats nationaux sont nombreux, chaque région en décline les saveurs selon ses produits locaux et sa situation géographique. Ainsi la Géorgie occidentale, plus proche de la Turquie, utilise beaucoup de viande de porc, de maïs et d’épices, tandis que la Géorgie orientale s’inspire plus des mets proche-orientaux tels que le bœuf, le mouton et le blé.

Des vins séculaires

Jarre enterrée
Jarre de vin enterrée, une spécificité géorgienne © L. Domenach

Avec ses 100 000 ha de vignoble, la Géorgie produit un vin de très grande qualité, élaboré selon des méthodes de fabrication traditionnelle, mais aussi des techniques plus modernes offrant ainsi un large éventail de saveurs.

La tradition séculaire en Géorgie, qui consiste à laisser fermenter le raisin puis conserver le vin produit dans des jarres en argile, appelées kvevris, enfouies dans le sol, s’inscrit aujourd’hui dans une tendance générale du monde viticole, appelée “vin naturel”. Ce processus, certes minoritaire, demeure une spécificité géorgienne qui lui vaut une réputation mondiale.

Avec pas moins de 525 cépages cultivés sur des sols et des climats différents, les vins géorgiens offrent une grande diversité : des secs ou mi-doux mais aussi des vins géorgiens pétillants ou moelleux. Citons les plus célèbres cépages autochtones : Kisi, Mtsvane, Rkatsiteli, Saperavi ou encore Tsinandali.

 À découvrir avec le circuit Arts et Vie : La Géorgie du Grand Caucase à la mer Noire

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Qu'est-ce qu'on mange en Géorgie ?

Par Emmanuelle Bons

Encore très peu répandue en France, la cuisine géorgienne se révèle être une délicieuse surprise lors d’un voyage de l’autre côté de la mer Noire. Celle qui était autrefois considérée comme la « haute cuisine » de l’URSS, se situe au carrefour des traditions culinaires de l’Occident, du Moyen-Orient et de l’Asie occidentale… Voilà qui met d’emblée l’eau à la bouche ! Et malgré les invasions successives qu’a connu cette zone très convoitée, la gastronomie géorgienne a su conserver son authenticité et chaque région a gardé son identité. Quant à son vin, il est une véritable institution millénaire qui mérite d’être découverte… avec modération !

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L'église de la Trinité à Guerguèti © C. Palaprat

Métissage de saveurs

Quel merveilleux étonnement pour les voyageurs au moment de se mettre à table en Géorgie : convivialité et générosité y sont les maîtres-mots ! L’abondance des mets sur la table et la joyeuse invitation à tout goûter promet de beaux moments de réjouissance ! La gastronomie géorgienne est simple mais savoureuse ; elle exploite tous les produits de l’agriculture et de l’élevage en y associant l’emploi des herbes et épices héritées de son histoire métissée. Elle rappelle par certains aspects la cuisine méditerranéenne, moyen-orientale ou même asiatique, puisqu’elle a recours aux ingrédients de ces régions.

Un festin géorgien conjugue souvent le tchachouchouli (du ragoût de bœuf ou de veau avec des épices), des kebabs à base de porc, de bœuf, de poulet ou de poisson, des petits pains à l’aubergine et aux noix, des salades de tomates et de concombres accompagnées de coriandre, de noix et de graines de grenade, du pkhali (boulettes de betteraves ou d’épinards) et deux plats incontournables : le khatchapouri, sorte de “pain au fromage” ; et le lobio, un plat de haricots cuits lentement avec des herbes aromatiques et des épices.

À lire également : la recette du khatchapouri

Khachapouri, plat typique de Georgie
Khachapouri © anastazy_kuznetsova

Et si les plats nationaux sont nombreux, chaque région en décline les saveurs selon ses produits locaux et sa situation géographique. Ainsi la Géorgie occidentale, plus proche de la Turquie, utilise beaucoup de viande de porc, de maïs et d’épices, tandis que la Géorgie orientale s’inspire plus des mets proche-orientaux tels que le bœuf, le mouton et le blé.

Des vins séculaires

Jarre enterrée
Jarre de vin enterrée, une spécificité géorgienne © L. Domenach

Avec ses 100 000 ha de vignoble, la Géorgie produit un vin de très grande qualité, élaboré selon des méthodes de fabrication traditionnelle, mais aussi des techniques plus modernes offrant ainsi un large éventail de saveurs.

La tradition séculaire en Géorgie, qui consiste à laisser fermenter le raisin puis conserver le vin produit dans des jarres en argile, appelées kvevris, enfouies dans le sol, s’inscrit aujourd’hui dans une tendance générale du monde viticole, appelée “vin naturel”. Ce processus, certes minoritaire, demeure une spécificité géorgienne qui lui vaut une réputation mondiale.

Avec pas moins de 525 cépages cultivés sur des sols et des climats différents, les vins géorgiens offrent une grande diversité : des secs ou mi-doux mais aussi des vins géorgiens pétillants ou moelleux. Citons les plus célèbres cépages autochtones : Kisi, Mtsvane, Rkatsiteli, Saperavi ou encore Tsinandali.

 À découvrir avec le circuit Arts et Vie : La Géorgie du Grand Caucase à la mer Noire

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