1er jour : Paris/istanbul.

2e jour : Istanbul/Osaka.

Arrivée en début de soirée à Osaka, la troisième ville du pays et important centre d’affaires dans la région du Kansaï, sur l’île de Honshû. Connu pour son économie innovante, il s’agit du second pôle d’activité du Japon. Bordée par la mer du Japon, le Pacifique Sud et la mer intérieure, cette région offre des paysages variés ; plaines et bassins sont entourés de reliefs montagneux. Le Kansaï est considéré comme le berceau de la culture nippone. Transfert et installation à l’hôtel. Dîner libre et nuit.

3e jour : Osaka.

Journée de découvertes de la ville d’Osaka. Visite du Keitakuen, jardin japonais d’inspiration chinoise avec son étang au centre, autrefois résidence principale des Sumimoto, riche famille marchande d’Osaka. Poursuite avec la visite du musée Kamigata consacré aux estampes (ukiyo-e) et principalement aux peintures d’acteurs populaires de la période Bunka et Bunsei de la fin de la période Edo. Enfin découverte du quartier animé de Dotonbori… Temps libre.

4e jour : Osaka.

Promenade dans le parc du château entièrement reconstruit après la Seconde Guerre mondiale. Puis, visite du musée d’histoire d’Osaka qui retrace l’histoire de la ville jusqu’à nos jours. Ensuite, depuis l’observatoire de l’édifice Abeno Harukas (300 m de haut), découverte panoramique d’Osaka, divisé en deux parties : Kita, au nord-est, façade moderne de la ville avec ses gratte-ciel, hôtels et galeries commerciales ; et Minami, au sud, le cœur de la ville, quartier animé peuplé de magasins, restaurants, théâtres, bars et lieux de vie. Temps libre.

5e jour : Osaka – l’Exposition universelle.

Journée libre consacrée à l’Exposition universelle d’Osaka sur l’île artificielle de Yumeshima près de l’embouchure du fleuve Yodo dont le thème est “Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain”. Conçue par l’architecte Sou Fujimoto, elle est organisée au tour de trois espaces : un plan d’eau, un espace vert (scènes) et les pavillons (nationaux, thématiques, d’entreprises…) entourés par une grande promenade circulaire. Accès en transport en commun.

6e jour : Osaka/Sakai/Koya san.

Dans les environs, à Sakai réputé pour sa fabrication de couteaux, visite d’une coutellerie. Possibilité d’assister au processus de fabrication (sous réserve). Puis visite du musée des Arts traditionnels mettant en valeur les savoir-faire artisanaux. Ensuite, visite de la résidence Yamaguchi, demeure traditionnelle d’un riche marchand du xviie siècle. Continuation vers le mont Koya, la plus grande cité monastique du Japon, située dans la préfecture de Wakayama, au sud d’Osaka. Cette montagne sacrée est un célèbre lieu de pèlerinage bouddhiste. Elle est entourée par un écrin de verdure, le magnifique parc de Ruyjin. Son nom provient du complexe de 117 temples présents sur ses flancs. Installation au monastère (hébergement traditionnel, salle de bain et toilettes communes). Dîner végétarien.

7e jour : Koya San/Nara.

Tôt le matin, cérémonie au monastère suivie d’un petit déjeuner végétarien japonais. Visite du site d’Okuno-in, le mausolée de Kukai, plus connu sous le nom de Kobo Daishi, puisqu’il rend hommage au fondateur du bouddhisme de l’école de Shingon au ixe siècle. Ce personnage, aujourd’hui encore extrêmement populaire au Japon et réputé pour sa bienveillance, reçut de l’empereur la permission de fonder ce monastère sur le mont Koya en 816. Grand religieux, il était également homme de lettres, philosophe et calligraphe. Poursuite avec le temple Kongobu-ji, monument principal de cet ensemble, fondé sous l’ère Heian par Kobo Daiki. Le nom du temple signifie “Soutra de tous les yogas” et “Yogis du pavillon des Diamants”, en référence aux préceptes bouddhistes et à l’élévation de l’âme vers l’Illumination. Visite du musée Koyasan Reihokan révélant des trésors de l’art bouddhiste, dont certaines des œuvres les plus anciennes remontent à près de 1 200 ans. Les statues, et notamment celle de Kobo Daishi, le fondateur de Koyasan, sont particulièrement impressionnantes. Puis route vers Nara.

8e jour : Nara/Kyoto.

Découverte du parc de la ville, de plus de 500 ha, qui s’étend jusqu’au cœur de Nara. Datant du xixe s., ce vaste espace vert public accueille plus d’un millier de cervidés. En effet, les daims shika sont considérés, selon les croyances shintos, comme des messagers des dieux. Ils s’ébattent en toute quiétude et liberté sans montrer le moindre signe de peur à l’approche des visiteurs. Visite du grand sanctuaire shintoïste Kasuga, connu pour les célèbres lanternes de bronze suspendues et celles en pierre qui jalonnent les allées. Poursuite avec le temple Todai-ji qui se caractérise par sa monumentalité. En effet, il accueille la plus grande construction en bois au monde, le Daibutsu que l’on peut traduire par “le hall du Grand Bouddha”. Ce fameux temple abrite une imposante statue de Bouddha assis en bronze, datant du viiie siècle et mesurant 18 m de haut. Continuation vers Kyoto via le sanctuaire Fushimi-Inari, l’un des plus célèbres sanctuaires shintos du pays. Il retient surtout l’attention par la présence d’innombrables petits torii (portiques sacrés), offerts par des fidèles, qui se dressent sur la colline, formant un tunnel de 4 km de long… Haut lieu culturel, Kyoto, fondée au viiie sous l’empereur Kammu, compte plus de 1600 temples, 400 sanctuaires et 200 jardins classés ainsi qu’une vingtaine de sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Relativement bien préservé des séismes, et malgré plusieurs destructions sévères dues aux incendies, son patrimoine architectural est extrêmement bien conservé. La culture de Kyoto est bercée par de nombreuses influences, son passé de ville impériale se mêle à l’héritage des samouraïs et du bouddhisme zen.

9e jour : Kyoto.

Découverte de la ville avec le Kinkaku-ji, temple du pavillon d’Or, aussi connu son le nom de Rokuon-ji. C’est un héritage exceptionnel de l’architecture du Japon médiéval qui tient son nom de Pavillon d’Or, de ses deux étages entièrement recouverts du métal précieux. À noter qu’il s’agit d’une réplique extrêmement fidèle du pavillon original, ravagé par un incendie volontaire en 1950. Continuation avec le temple Ryoan-ji, “le temple du dragon paisible”, avec son jardin zen de pierre et de sable attribué au célèbre maître paysager, Saomi. Fondé en 1450, il est considéré comme la plus exceptionnelle des expressions du bouddhisme zen et invite les visiteurs à la contemplation. Poursuite avec la visite du château de Nijo, érigé par le premier shogun Tokugawa leyasu en 1603, l’année même où Edo devient la capitale administrative du Japon. Ce château fut l’emblème de la dynastie pendant plus de 15 générations et ce, jusqu’en 1867 avec l’abdication du shogunat. Construit dans un style shoin-zukuri, qui caractérise les résidences aristocratiques, il est dénué des habituelles fortifications qui entourent d’ordinaire les châteaux japonais mais son décor n’en est pas moins fastueux. Une impressionnante porte chinoise, appelée Karamon, richement sculptée et recouverte d’or accueille les visiteurs et s’ouvre sur un trésor national, le palais de Ninomaru. Dans les appartements, on découvre les œuvres de l’école de Kanto parmi lesquelles une peinture animalière dite “des Grands Chats”. Au sol, les ingénieux planchers rossignol, conçus pour avertir de la moindre intrusion par un grincement qui imite le chant de l’oiseau, sont autant de sentinelles qui veillent à la sécurité du shogun. De très beaux jardins typiques de l’art paysager japonais entourent le château, ils sont attribués à Koboni Enshu.

10e jour : Kyoto.

Visite du Kiyomizu-dera, un des plus célèbres et anciens temples surplombant Kyoto, aussi appelé le Grand Temple de l’eau et inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1994. Continuation avec le temple de Sanjusangen-do qui date du xiiie siècle, il abrite en son sein les 1001 statues bouddhiques. Poursuite avec le sanctuaire shintoïste Heian érigé en 1895 pour célébrer le 1 100e anniversaire de la ville. Dédié à l’empereur Kanmu, le fondateur de Kyoto, et Komei le dernier souverain qui résida dans la ville, son entrée est marquée par un exceptionnel torii vermillon. À l’arrière du sanctuaire, de beaux jardins réputés pour leurs érables. Puis promenade dans le célèbre quartier de Gion, réservé aux geikos, qui a connu l’âge d’or au xixe siècle avec plus de 3 000 geikos vivant dans les célèbres ochayas dont la plus célèbre est la maison Ichiriki reconnaissable à ses boiseries sombres et panneaux rouges.

11e jour : Kyoto/Hikone/Shizuoka.

Départ vers le nord-est de Kyoto et la charmante ville de Hikone sur les berges du lac Biwa, le plus grand lac du Japon. Visite de son château magnifiquement conservé datant du xviie siècle avec son impressionnant donjon et du petit musée attenant. Route vers la gare de Maibara et départ en train (durée 2 h) vers Shizuoka, principale région productrice de thé et première région productrice de wasabi au Japon, sise dans la vaste baie de Suruga au pied de l’emblématique mont Fuji, inscrit au patrimoine de l’Unesco. À l’arrivée, transfert à pied jusqu’à l’hôtel.

12e jour : Shizuoka/Izu Nagaoka.

Montée en téléphérique sur le mont Kuno (300 m) avec une magnifique vue panoramique sur le mont Fuji (si la météo le permet) et visite du Toshogu, sanctuaire shintoïste du xviiie s. classé trésor national du Japon et premier lieu de sépulture de Ieyasu Tokugawa, premier shogun de l’époque Edo. Ensuite cérémonie du thé à Shizuoka avant de poursuivre vers Fujinomya avec visite d’une brasserie de saké et du centre du mont Fuji conçu par l’architecte Shigeru Ban. Magnifique panorama sur les Alpes japonaises dont le mont Fuji (si les conditions météorologiques le permettent). Continuation vers Izu Nagaoka, station thermale dans la péninsule d’Izu au sud du mont Fuji. Temps libre pour profiter des onsen (bain thermal japonais). Dîner japonais et hébergement en hôtel avec couchage traditionnel.

13e jour : Izu Nagaoka/Tokyo.

Visite des fours réfractaires de Nirayama, site historique classé au patrimoine mondial de l’Unesco, servant à la production de canons à la fin de la période d’Edo face à la menace des flottes étrangères occidentales. Ensuite, visite de l’ancienne résidence de la famille Egawa appartenant à la classe des samouraïs depuis le xve siècle. Poursuite vers Tokyo, située sur les rives de la Sumida. La ville était à l’origine un petit port de pêche nommé Edo. En 1590, le shogunat s’y installe et la ville devient rapidement un grand centre de pouvoir. Rebaptisée Tokyo, elle est promue au rang de capitale en 1868. La ville subit à maintes reprises de cruels dégâts, tout d’abord en 1923 avec le séisme du Kanto et par la suite avec la Seconde Guerre mondiale. Ces destructions ont obligé Tokyo à se réinventer de façon considérable, aujourd’hui la ville attire et fascine par son architecture ultra-moderne. Découverte de la capitale depuis la tour de la préfecture et son inoubliable vue panoramique dans le quartier de Shinjuku, aux multiples gratte-ciels. Ce quartier très prisé des Tokyoïtes, est le lieu des distractions et de la vie nocturne, on y trouve également de grandes enseignes commerçantes.

14e jour : Tokyo.

Visite du musée national de Tokyo qui est le plus ancien du Japon. Ses collections sont extrêmement riches, avec ces 116 000 œuvres dont 87 trésors nationaux. Il offre de magnifiques représentations de l’art nippon et de sa culture sous ses formes les plus diverses (sculptures, peintures, calligraphies, costumes et tissus anciens, armures, céramiques, objets en bois laqué). Puis, découverte du quartier d’Asakusa, particulièrement propice à la flânerie, avec le Senso-ji (viie s.), le plus ancien temple de la ville, très spectaculaire et hautement vénéré. Selon la légende, il serait bâti sur l’emplacement de la découverte d’une statuette en or de la déesse de la miséricorde, Kannon, en 645. On y trouve une pagode à quatre étages datant de 1973 et un bouddha délicatement ouvragé que les visiteurs touchent afin d’attirer la chance et la santé. Poursuite avec Nakamise-dori et sa ruelle très animée bordée de boutiques traditionnelles, les petits commerces proposent des objets d’artisanat sous la lumière zénithale d’une grande verrière qui couvre l’entièreté de la rue. À proximité, le Centre d’information touristique (structure en bois, verre et acier), conçue par Kengo Kuma en 2012, et Kappabashi dori, rue dédiée aux divers ustensiles de cuisine, présentations en plastique des aliments ou mets des restaurants.

15e jour : Tokyo/Istanbul.

Visite du jardin Rikugi-en, créé au xviiie s. par Yanagisawa Yoshiyasu, grand chambellan du cinquième shogun. Amateur de poésie waka et des enseignements confucianistes, il eut le désir de reproduire dans son jardin des scènes de ses poèmes favoris et de l’histoire de la Chine ancienne. Il s’agit d’un des plus beaux jardins d’agrément de l’ère Edo, véritable tableau vivant conçu en sept ans et dont les poèmes waka inspirèrent 88 paysages miniatures offrant toutes sortes de ravissements et jeux de perspectives. L’harmonie des lieux invite à la contemplation et aux joies de la promenade. Puis, passage devant la cathédrale Sainte-Marie conçue par l’architecte japonais Tange Kenzo et le Jiyu Gakuen Myonichikan, école privée conçue par l’architecte Frank Lloyd Wright en 1921, avec sa belle façade à colonnes carrées (sous réserve). Découverte haute en couleurs du quartier d’Harajuku, connu pour être fréquenté par des jeunes gens aux modes vestimentaires pour le moins originales. Promenade sur Omotesando-dori, aussi célèbre à Tokyo que les Champs-Élysées de Paris. Cette grande avenue est jalonnée de boutiques de luxe et de complexes architecturaux originaux signés par des architectes japonais comme Tadao Ando ou Kenzo Tange. Puis transfert à l’aéroport et vol pour Paris via Istanbul.

16e jour : Istanbul/Paris.